Bergson, la vérité.
Bac philo 2013 Série S : texte d'Henri Bergson, « La pensée et le mouvant » Mis en ligne le 17/06/2013
» (Bergson, La Pensée et le Mouvant, p. 246) Bergson montre alors que cette thèse de la vérité comme concordance de la pensée ou du jugement au réel n'est en fait pas conforme à la réalité mouvante des choses. La communication ne serait plus possible.
Le texte se poursuit par un exemple qui illustre la thèse suivant laquelle une affirmation vraie n’est pas une copie du réel sensible. Mais en quoi peut consister cette concordance ? Mais si cette vérité est telle parce qu’elle est universelle, que copie t-elle ? (La métaphore est une figure de rhétorique qui consiste à substituer à un mot un autre mot sous l’effet d’une comparaison implicite). .
« C'est seulement dans des cas rares, exceptionnels, que cette définition du vrai trouve son application », écrit-il. La forme stable de la vérité n’exprime pas la forme mouvante des faits. Cela personnellement me désespère.... ce n'est pourtant pas faute de faire des remarques et remontées au moment des réunions d'entente ou d'harmonisation...et tout est tjs pareil....!!!!! Si chaque chose, c'est-à-dire chaque unité spatio-temporelle avait un nom, il y aurait autant de mots qu’il y a de faits : une infinité. La généralité ne permet pas de (se) représenter la particularité.
bac philo 2013, Bergson, Vérité, Langage, Explication de texteQu’est-ce qu’un jugement vrai?
“Pour les Indiens, quand un jaguar se voit dans le miroir, il voit un homme”André Comte-Sponville/Francis Wolff. dans le langage littéraire, mais dans le langage d'un épistémologue, qu'en est-il?
La vérité générale ne dénote aucun fait particulier. C'est notre tout premier commentaires et je ne comprend pas le texte« La raison universelle n'a plus sa place dans la philosophie multiculturaliste qui domine aujourd'hui la planète... Ce n'est plus le cogito qui est le propre de l'homme mais le credo »Saisissez votre nom d'utilisateur pour Philosophie magazine.Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.à l'Université libre de Bruxelles, le 20 septembre 2013“Quoi qu’il en coûte”, quand la santé n‘a pas de prixLe corps des femmes et la bataille de l’intime à l’AssembléeÉpicure et le religieux. En réponse aux observations de Marcel Conche“Quoi qu’il en coûte”, quand la santé n‘a pas de prixIvan Krastev : “La peur de la démondialisation pourrait consolider l’idée européenne”Baptiste Lanaspeze : “Oh là là, quelque chose a bougé dans mon cosmos !”Glenn Albrecht : “Nous avions besoin d’un mot pour nommer nos émotions quand le monde où nous habitons s’effondre”Eduardo Viveiros de Castro.
Même, par métaphore, je puis encore dire que l’affirmation « cette barre de fer se dilate » est la copie de ce qui se passe quand j’assiste à la dilatation de la barre de fer. Le langage possède une certaine structure. Il semble ne pas y avoir de ressemblance entre le fait et le jugement, le mot et la chose.L’auteur prend ensuite l’exemple d’une vérité scientifique relevant de la physique pour préciser sa pensée.
Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité. Bergson, La pensée et le mouvant : “Qu’est-ce qu’un jugement vrai ?” Dernière mise à jour : 10/07/2017 • 493 vues • Annale bac 2013, Série S - France métropolitaine Texte étudié :
Nous appelons vraie l’affirmation qui concorde avec la réalité.
Il semble ne pas y avoir de ressemblance entre le fait et le jugement, le mot et la chose. "
Le langage ne connaît que les mots et les catégories et non les choses dans leur radicale singularité. Nous aimons à y voir quelque chose comme la ressemblance du portrait au modèle : l’affirmation vraie serait celle qui copierait la réalité. Dans ce texte, Bergson s'intéresse à la définition du jugement vrai. Mis en ligne le 17/06/2013
Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Ce qui est réel, c’est tel ou tel fait déterminé s’accomplissant en tel ou tel point de l’espace et du temps, c’est du singulier, c’est du changeant. Il n’y aurait alors de réalité qu’exprimable.La vérité est, dit le texte, « quelque chose comme » la ressemblance de la copie au modèle.
Et encore, - comme semble le souligner Bergson en disant « en un certain sens », la photographie permettra de représenter le phénomène en prenant des clichés des instants déterminés et non le processus lui-même.