On constate aujourd’hui que les tentatives de démarcation entre ce que l’on nomme « nature animale » et ce que l’on nomme « culture humaine » exigent des distinctions de plus en plus subtiles, rendantimprobable la localisation d’une frontière nette. La notion de degré de liberté a plusieurs significations en sciences et en ingénierie : . Méthodes d’analyse en génétique du comportement ! Y compris l’art et la religion, faut-il se demander ? Si cela vous intéresse, vous pouvez envoyer vos coordonnées au Vous pouvez créer votre compte en indiquant votre numéro d'abonné. la probabilité de transmission d'une copie est de 1 =2. Si vous avez touché un tant soit peu les statistiques, vous connaissez certainement le Une distribution aléatoire, c'est juste une liste de nombres obtenus par une loi de probabilité. Par exemple, tirons aux hasards 2 nombres (xa et xb) depuis la distribution normale vu précédemment et calculons une nouvelle variable X1 comme étant la somme des carrés de xa et xb: Disons -1.15 et 1.53. En montrant que des caractères semblables existent dans les sociétés animales sous des formes plus élémentaires, ils sont parvenus à remettre en cause presque toutes les prérogatives que l’homme s’attribuait en propre. Plutôt qu’une différence de fond subsisterait donc une différence de degré. L'axe des abscisses représente le chiffre et l'axe des ordonnées le nombre de fois que ce chiffre est obtenu Distribution normale. Plus on insiste ainsi sur l’élévation spirituelle des facultés de l’animal, plus on s’approche de la thèse de l’animal sujet, défendue notamment par Dominique Lestel dans Un écho à cette subtile articulation se trouve déjà dans le paradoxe de la définition théologique de l’homme, « créé à l’image de Dieu » (Gn 1,26) et néanmoins « en tous points semblable à la bête » (Qo 3,19). Tant que régnait l’ancien modèle discontinuiste, il n’y avait pas tellement de raisons de contester le bien fondé de traiter les animaux comme des « choses vivantes », sans égard pour leur expérience de vie, car les propriétés de la vie psychique et spirituelle (conscience de soi, moralité, sensibilité, souffrance, etc.)
La distinction entre l’animal et l’homme pouvait alors être établie de façon très nette, comme cela apparaît notamment chez Kant (1724-1804). Des motifs tant théoriques que pratiques ont conduit à cette remise en cause fondamentale de la discontinuité entre l’animal et l’homme. Oi = effectifs observés dans l'échantillon à tester. Le problème est aujourd’hui abordé par ses deux extrémités : soit en tentant d’animaliser l’homme, ce à quoi conduit la pensée évolutionniste ; soit en tentant d’humaniser l’animal, ce qui constitue la stratégie des éthologues lorsqu’ils essayent, à l’encontre de la tendance des ethnologues, de montrer que des ébauches de culture se trouvent déjà dans les sociétés animales. Afin de vivre en humains, avons-nous vraiment besoin de nous savoir seuls en notre genre ?Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Alors qu’une attitude purement rationnelle aurait conduit le bon Samaritain à un calcul égoïste, la compassion le conduit à faire un détour pour secourir le blessé (Lc 10,33). Ces numéros seront des numéros récents, mais pas nécessairement les derniers publiés. Il est l’auteur d’une thèse de doctorat sur la théologie de la spiritualité, publiée chez Labor et Fidès, et a exercé durant 6 ans des fonctions de journaliste et corédacteur en chef aux journaux d’église La Vie Protestante NeBeJu puis Réformés romand.