Basquiat, Philistines, 1982 . qu’on les mette sans rien faire.Il n’y a rien de plus visible que cela et qu’ainsi, selon les principes de la raison, la conduite des hommes est tout à fait déraisonnable, s’ils ne prennent une autre voie. Car ou l’on pense aux misères qu’on a ou à celles qui nous menacent. C’est-à-dire, de cette fuite, où objet et sujet sont inverses, peutêtre confondus, par la voix passive.
On n'achètera une charge à l'armée si cher, que parce qu'on trouverait insupportable de ne bouger de la ville; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Le divertissement est lié à plusieurs concepts pascaliens : la , parce qu’il n’y a pas pire preuve de vanité que ce remède aux maux humains ; le , car c’est l’ignorance de son vrai bien qui pousse l’homme à la poursuite de biens illusoires. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s'il savait demeurer chez soi avec plaisir, n'en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d'une place. La cause de cette misère ? Quand j’ai commencé l’étude de l’homme, j’ai vu que ces sciences abstraites ne sont pas propres à l’homme, et que je m’égarais plus de ma condition en y pénétrant que les autres en l’ignorant. Rodrigue, sortant d’une « conversation » avec Chimène, trouvait précisément « ».
Imaginons un joueur auquel nous enlevons d’abord le droit de jouer en lui accordant l’argent équivalent à son gain éventuel : . Et de ces deux instincts contraires il se forme en eux un projet confus qui se cache à leur vue dans le fond de leur âme, qui les porte à tendre au repos par l’agitation et à se figurer toujours que la satisfaction qu’ils n’ont point leur arrivera si, en surmontant quelques difficultés qu’ils envisagent, ils peuvent s’ouvrir par là la porte au repos.Ainsi s’écoule toute la vie, on cherche le repos en combattant quelques obstacles. TEXTE «139. Quand je m'y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai découvert que tout le … Voilà l’esprit de ce maître du monde tant rempli de ce seul souci.Mais, direz‑vous, quel objet a‑t‑il en tout cela ? Écarter d’abord les interprétations erronées ; après, affirmer avec d’autant plus de force. Il n’en faut pas davantage. Et il est si vain qu’étant plein de mille causes essentielles d’ennui, la moindre chose comme un billard et une balle qu’il pousse suffisent pour le divertir.D’où vient que cet homme qui a perdu son fils unique depuis peu de mois et qui est accablé de procès, de querelles et de tant d’affaires importantes qui le rendaient tantôt si chagrin n’y pense plus à présent. — Quand je m’y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes, et les périls et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une … Il n’en faut pas davantage pour chasser tant de pensées tristes. Le philosophe voit là une marque de vanité : Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Ces textes sont signalés ci-dessous sur un fond bleuté plus foncé.Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent dans la Cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. On dira peut‑être que c’est qu’il recherche l’amusement du jeu et non pas le gain. Donc le bonheur assuré par le divertissement est limité au temps qu’il dure.