§ 7 2° : S'ensuit-il que ce jugement, comme tout jugement puisse se justifier par des « Le beau est ce qui est représenté sans concept comme objet d'une satisfaction universelle ».Ibid. Que le relativisme soit la tendance lourde d'un monde démocratique, n'est pas un argument pour considérer que le beau, comme le vrai ou le juste dépendent de l'arbitraire des uns et des autres. Elle n'est pas la satisfaction d'une inclination sensible portant par nature la marque de la particularité d'un sujet : un sentiment esthétique est autre chose qu'une sensation agréable, car comme il a été dit Il n'est pas non plus ce qui satisfait un intérêt qu'il s'agisse d'un intérêt sensible ou d'un intérêt rationnel. (...) Ce serait folie que de discuter à ce propos, afin de réputer erroné le jugement d'autrui, qui diffère du nôtre, comme s'il lui était logiquement opposé ; le principe : « A chacun son goût » (s'agissant des sens) est un principe valable pour ce qui est agréable. Peut-être que cette interprétation tombe complètement à côté, j’aimerais beaucoup avoir votre avis.2) J’ai relu les paragraphes II et III de l’analytique du beau à la suite de votre article, et je ne comprends pas bien la définition que Kant donne de la satisfaction désinteressée comme étant indépendante de l’existence de l’objet. Reste à le démontrer, à le développer. « La satisfaction que détermine le jugement de goût est libre de tout intérêt » (Kant). Hinzufügen war nicht erfolgreich. Nachdem Sie Produktseiten oder Suchergebnisse angesehen haben, finden Sie hier eine einfache Möglichkeit, diese Seiten wiederzufinden.Nachdem Sie Produktseiten oder Suchergebnisse angesehen haben, finden Sie hier eine einfache Möglichkeit, diese Seiten wiederzufinden.Wählen Sie ein Land/eine Region für Ihren Einkauf. On considère en général cet ouvrage comme la troisième grande œuvre de Kant, après la Critique de la raison pure et la Critique de la raison pratique, et comme une œuvre fondamentale de l'esthétique moderne. Wiederholen Sie die Anforderung später noch einmal. Je comprends bien que le beau n’est pas lié au plaisir des sens, puisqu’il implique une finalité sans fin qui relève de l’entendement même si elle n’obéit pas à des règles, mais j’ai du mal à faire le lien entre cette satisfaction désintéressée et l’inexistence de l’objet.3) une autre question que j’ai oublié, désolé du double message ! Considérons en effet ce qu’exclut la première prétention, la prétention de « soumettre l’objet à l’examen de ses propres yeux ». On peut la critiquer, mais en prenant acte de l’existence de ces statistiques avant de proposer un autre éclairage. Mais cela ne concerne pas le jugement de goût, puisqu’il rejette précisément les deux extrêmes, l’extrême de la règle conceptuelle comme celui de la subjectivité incommunicable. En 2éme lecture, une confirmation éclatante et lumineuse de tout ce que je ressens depuis toujours: l’impossibilité de communiquer ce sentiment du Beau, de faire partager cet état d’esprit d’un intérêt fondamentalement désintéressé… sachant que « ce sentiment » est une manière de voir, de penser, applicable à tout acte de vie quotidienne mais très distinct de tout discours prosaïque , ce qu’est le discours d’un Pierre Bourdieu par exemple, ravalant cet extraordinaire découverte (et au combien développée avec une droiture et rigueur intellectuelle remarquable, je parle ici de Kant) à un texte idéologique et à sa suite tous les penseurs contemporains. La philosophie n’a d’autre mission que de comprendre ce qui est, donc de comprendre nos comportements, en particulier ce comportement si étrange qu’on appelle le jugement de goût. D'où cette première contradiction : Dans la mesure où il fait intervenir la sensibilité, le jugement de goût a une Certes l'universalité revendiquée est une universalité esthétique et non logique, et « le jugement de goût ne postule pas l'adhésion de chacun (...) il ne fait qu'attribuer à chacun cette adhésion » Ibid. Critique de la faculté de juger, Première partie, Première section, Livre I, « Analytique du beau », § 8. Kant : L'art et le beau : le jugement de goût. © 1998-2020, Amazon.com, Inc. oder Tochtergesellschaften
§ 7 2° : S'ensuit-il que ce jugement, comme tout jugement puisse se justifier par des « Le beau est ce qui est représenté sans concept comme objet d'une satisfaction universelle ».Ibid. Que le relativisme soit la tendance lourde d'un monde démocratique, n'est pas un argument pour considérer que le beau, comme le vrai ou le juste dépendent de l'arbitraire des uns et des autres. Elle n'est pas la satisfaction d'une inclination sensible portant par nature la marque de la particularité d'un sujet : un sentiment esthétique est autre chose qu'une sensation agréable, car comme il a été dit Il n'est pas non plus ce qui satisfait un intérêt qu'il s'agisse d'un intérêt sensible ou d'un intérêt rationnel. (...) Ce serait folie que de discuter à ce propos, afin de réputer erroné le jugement d'autrui, qui diffère du nôtre, comme s'il lui était logiquement opposé ; le principe : « A chacun son goût » (s'agissant des sens) est un principe valable pour ce qui est agréable. Peut-être que cette interprétation tombe complètement à côté, j’aimerais beaucoup avoir votre avis.2) J’ai relu les paragraphes II et III de l’analytique du beau à la suite de votre article, et je ne comprends pas bien la définition que Kant donne de la satisfaction désinteressée comme étant indépendante de l’existence de l’objet. Reste à le démontrer, à le développer. « La satisfaction que détermine le jugement de goût est libre de tout intérêt » (Kant). Hinzufügen war nicht erfolgreich. Nachdem Sie Produktseiten oder Suchergebnisse angesehen haben, finden Sie hier eine einfache Möglichkeit, diese Seiten wiederzufinden.Nachdem Sie Produktseiten oder Suchergebnisse angesehen haben, finden Sie hier eine einfache Möglichkeit, diese Seiten wiederzufinden.Wählen Sie ein Land/eine Region für Ihren Einkauf. On considère en général cet ouvrage comme la troisième grande œuvre de Kant, après la Critique de la raison pure et la Critique de la raison pratique, et comme une œuvre fondamentale de l'esthétique moderne. Wiederholen Sie die Anforderung später noch einmal. Je comprends bien que le beau n’est pas lié au plaisir des sens, puisqu’il implique une finalité sans fin qui relève de l’entendement même si elle n’obéit pas à des règles, mais j’ai du mal à faire le lien entre cette satisfaction désintéressée et l’inexistence de l’objet.3) une autre question que j’ai oublié, désolé du double message ! Considérons en effet ce qu’exclut la première prétention, la prétention de « soumettre l’objet à l’examen de ses propres yeux ». On peut la critiquer, mais en prenant acte de l’existence de ces statistiques avant de proposer un autre éclairage. Mais cela ne concerne pas le jugement de goût, puisqu’il rejette précisément les deux extrêmes, l’extrême de la règle conceptuelle comme celui de la subjectivité incommunicable. En 2éme lecture, une confirmation éclatante et lumineuse de tout ce que je ressens depuis toujours: l’impossibilité de communiquer ce sentiment du Beau, de faire partager cet état d’esprit d’un intérêt fondamentalement désintéressé… sachant que « ce sentiment » est une manière de voir, de penser, applicable à tout acte de vie quotidienne mais très distinct de tout discours prosaïque , ce qu’est le discours d’un Pierre Bourdieu par exemple, ravalant cet extraordinaire découverte (et au combien développée avec une droiture et rigueur intellectuelle remarquable, je parle ici de Kant) à un texte idéologique et à sa suite tous les penseurs contemporains. La philosophie n’a d’autre mission que de comprendre ce qui est, donc de comprendre nos comportements, en particulier ce comportement si étrange qu’on appelle le jugement de goût. D'où cette première contradiction : Dans la mesure où il fait intervenir la sensibilité, le jugement de goût a une Certes l'universalité revendiquée est une universalité esthétique et non logique, et « le jugement de goût ne postule pas l'adhésion de chacun (...) il ne fait qu'attribuer à chacun cette adhésion » Ibid. Critique de la faculté de juger, Première partie, Première section, Livre I, « Analytique du beau », § 8. Kant : L'art et le beau : le jugement de goût. © 1998-2020, Amazon.com, Inc. oder Tochtergesellschaften