Messina, April 2013 ISBN: 1230000128337 Language: Italian Download options: EPUB2 (Adobe DRM) Download - Scarica o legg.
Edition.81.255.235.25/ /SELECTION_918639e4-e113-4e05-bf5f-c318d2a6a74c - - 8 août 2015 plus spirituelles, l'intériorité et l'engagement, l'esprit laïque et les .. l'ouvrage du philosophe athée, André Comte-Sponville, L'esprit de.classiques.uqac.ca/contemporains/grandmaison /une_spiritualite_laique.pdf - Tribune des Athées - N° 139 - 2010 /2 . »Alors, André Comte-Sponville serait un athée non dogmatique qui croit que Dieu n’existe pas comme un genre de pari à la Blaise Pascal.Mais ici, André Comte-Sponville dépasse la simple opinion pour se ranger du côté de la conviction ou de la croyance ou d’une foi négative !Alors, au moins il n’est pas agnostique.Son athéisme est plus que le simple aveu d’une ignorance ou le refus prudent ou confortable de se prononcer.Il est un athée non dogmatique qui se veut lucide.André Comte-Sponville mettra de côté ce qui concerne les histoires des religions et des Églises car le fanatisme et l’intolérance se retrouve partout.Et c’est ce qui est à éviter : l’intolérance et le fanatisme.Il nous parlera de six arguments : les trois premiers l’amenant à ne pas croire en Dieu et les trois derniers le poussant à croire que Dieu n’existe pas.La faiblesse des arguments opposés (les prétendues « preuves » de l’existence de Dieu) : La preuve cosmologique ou par la contingence du monde.La preuve physico-théologique.S’il y a un ordre dans l’univers, le créateur de cet ordre intelligent est Dieu.La faiblesse des expériences : l’expérience commune (si Dieu existait, cela devrait se voir ou se sentir davantage).Une explication incompréhensible : le refus d’André Comte-Sponville d’expliquer ce qu’il ne comprend pas par quelque chose qu’il comprend encore moins.Le désir et l’illusion : le fait que Dieu corresponde tellement bien à nos désirs qu’il y a tout lieu de penser qu’il a été inventé pour les satisfaire, au moins fantasmatiquement (ce qui fait de la religion une illusion au sens freudien du terme).Reprenons chacun des arguments d’André Comte-Sponville pour les clarifier :La faiblesse des arguments opposés (les prétendues « preuves » de l’existence de Dieu) : La preuve physico-théologique : s’il y a un ordre dans l’univers, le créateur de cet ordre intelligent est Dieu.Cette première preuve vient de saint Anselme, archevêque de Canterbury.On l’appelle parfois la « preuve — Saint Anselme : un être tel que rien de plus grand ne peut être pensé.— Un être souverainement parfait pour Descartes et Leibniz. […]Nous sommes déjà dans le Royaume : l’éternité, c’est maintenant. 146-154. Résumé de L’esprit de l’athéisme de Comte-SponvilleIl y a un retour de la religion mais trop souvent aussi avec un retour du dogmatisme, de l’obscurantisme, de la superstition, de l’intégrisme et du fanatisme qui trop souvent s’attache au phénomène religieux.Il ne faut pas leur laisser le terrain.Il faut continuer le combat pour les Lumières, pour la liberté.André Comte-Sponville lui-même a été formé dans la religion chrétienne et catholique.Être athée n’est pas être amnésique.Il faut combattre le fanatisme et le nihilisme si nous voulons sauver la tolérance.La spiritualité est plus vaste que les religions.La laïcité est le nom de ce combat.C’est la spiritualité des athées.André Comte-Sponville voudra répondre à trois questions dans son livre :Dieu nous dépasse, mais pas les religions.Elles sont donc accessibles à la connaissance et à la critique.Dieu, s’il existe est transcendant.Les religions font partie de l’histoire, de la société, du monde (elles sont immanentes).Les questions sur les religions sont moins ontologiques que sociologiques ou existentielles.Mais avant de répondre à la question : est-ce que l’on peut se passer de religion ?
146-154. , il faut répondre à la question : qu’est-ce qu’une religion ?Définition de la religion selon Durkheim dans le premier chapitre des Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent.Définition de la religion d’André Comte-Sponville :J’appelle « religion » tout ensemble organisé de croyances et de rites portant sur des choses sacrées, surnaturelles ou transcendantes (c’est le sens large du mot), et spécialement sur un ou plusieurs dieux (c’est le sens restreint), croyances et rites qui unissent en une même communauté morale ou spirituelle ceux qui s’y reconnaissent ou les pratiquent.Alors, le bouddhisme primitif n’est peut-être pas une religion dans ce dernier sens.Aucune divinité, ni les mots « sacré », « surnaturel », « transcendant ».Mais il est sûrement devenu avec le temps une religion !Pour Comte-Sponville, ce serait semblable pour le taoïsme et le confucianisme…La plus grande force de la religion, ce ne serait pas de nous rassurer de notre propre mort, mais nous aider à faire des deuils par des rituels surtout pour la mort de ceux qu’on aime.Ce serait plus difficile que d’affronter notre propre mort.Une veillée funèbre pour apprivoiser l’horreur : on n’enterre pas un homme comme une bête.Alors, la réponse peut varier d’un individu à l’autre.Mais, pour la société : aucune société ne peut se passer de communion !Il faut des valeurs communes à une société pour que les gens soient reliés entre eux sinon il n’y aurait pas de cohésion dans ce groupe rassemblé ensemble mais qui ne formerait pas communauté.Pas de société sans communion.Et Nous relisons donc nous nous relions : communion et fidélité.Communion pour faire société et fidélité aux valeurs chrétiennes parce qu’elles sont bonnes.Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain !Alors, une société pourrait se passer de religion au sens occidental et restreint du terme, se passer de la croyance en un Dieu personnel et créateur et peut-être même se passer du sacré et du surnaturel (religion au sens large).Mais une société ne pourrait se passer de communion ni de fidélité ni d’amour.Fidélité aux valeurs que nous avons reçues et que nous voulons transmettre.Alors, André Comte-Sponville se dit athée mais fidèle aux valeurs gréco-judéo-chrétiennes.Et contrairement à Dostoïevski, si Dieu n’existe pas, tout n’est pas permis justement pour réaliser les valeurs des Lumières.