Mais au final, en testant soigneusement toutes les prises, le rocher s’avère très sain.Après je ne sais combien de longueurs, on profite d’une bonne vire pour se restaurer !Pour la prochaine longueur, on vise le gendarme, très belle escalade où j’ai pris du plaisir à grimper en tête.De son côté, la mer de nuages continue à monter tranquillement et n’est plus très loin de nous.Corentin passe à gauche du Gendarme pour atteindre la crête de l’éperon.Les derniers 150m sont moins soutenus dans un rocher moins sain, après une longueur rigolote dans un couloir où je passe en ranfougne, on peut profiter d’une vue plongeante sur le glacier du Petit Vignemale.Les dernières longueurs sont faciles mais dans un rocher délicat, on ne sait pas trop si nous sommes dans l’itinéraire, il pleut même des cailloux par moment, heureusement je suis bien protégé sur mon relais.On a quand même le luxe de faire une sortie directe au sommet juste à droite du cairn, le must !On peut voir sur mon visage ma joie d’être au sommet !
Au final donc un bon moment en montagne, même si, comme dit Jean Mi, " le vignemale, c'est surtout un gros tas de cailloux". Malgré plusieurs visites à ces grands voisins, le Petit Vignemale nous était resté infoulé. Il n’y a plus de place mais on peut rajouter un matelas. Le glacier, à son plus bas à cette époque de l’année, offre un visage amaigri et quelque peu attristant.Pour rejoindre le pied de la voie, quelques mètres seulement de glace vive nous séparent mais nous sommes bien obligés de chausser les crampons. D’autant plus quand elle s’effectue à l’aube, sans croiser âme qui vive. Le rocher à quand même l’air pourri.Derrière nous le Vignemale nous laisse admirer ses 900m de parois.Après 1h30 d’approche, nous sommes devant l’éperon qui se détache bien.Un dernier coup d’œil à l’Aiguille des Glacier qui nous domine de 700m et c’est parti pour l’éperon.L’attaque est plutôt originale, la rimaye étant assez large et la pente raide, nous décidons de faire un R0 sur broche à glace, plutôt cocasse pour un mois d’août dans les Pyrénées.Corentin se lance donc dans la L1 en crampons, il trouve une petite vire pour se libérer de ces engins pas très commode pour grimper et le mixte attendra bien l’hiver !Les premières longueurs sont plaisantes et l’itinéraire logique, quelques pitons pour confirmer qu’on s’est pas planté.On commence doucement à prendre de la hauteur, l’escalade reste dans du IV, en grosse il faut bien poser les pied !La mer de nuage commence à prendre de la hauteur et nous espérons rester au-dessus.On continu par une longueur en dalles remplie de fines écailles qui ne semblent pas solides du tout. Malgré plusieurs visites à ces grands voisins, le Petit Vignemale nous était resté infoulé. Escalade finale facile mais agréable. Derrière nous le Vignemale nous laisse admirer ses 900m de parois. D’autant plus que, peu habitués aux relais équipés (quelle chose étrange), nous ne les attendons pas et montons les nôtres. 17 et 18 mars 2012 : petit vignemale (3032m) en ski de randonnÉe; 25 septembre 2011 : l’Éperon nord du petit vignemale; 30 juillet 2010 : belle balade sur les crÊtes du massif du vignemale (3298m) 22 et 23 mai 2010 : vignemale (3298m) et pÈne d’aragon (2916m) en ski de randonnÉe "After the first glass, you see things as you wish they were. Mais nous n’avons pas ça en stock et nous apprécions la sécurité des deux brins.Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Quel plaisir de pouvoir marcher dès le vendredi soir accompagné d'un clair de lune tellement lumineux qu'il rend la frontale obsolète. 21 sept 2008 Un super we pour découvrir le versant Nord du Vignemale pour une première sortie avec Corentin.On décide de partir vendredi soir du Pont d’Espagne pour passer une nuit aux Oulettes de Gaube. Puis, on redescend en rappel sur abalakov.Un super we en compagnie de Corentin, pour une première ensemble ce fut une belle course, on a déjà coché la face nord pour fin septembre et peut être même l’éperon des Esparrets pour octobre, un beau programme.Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Remontée sur la partie rocheuse moins pénible que prévue.Descente du glacier, montée à Bayssellance, redescente de l’autre coté, le chemin parcouru le matin parait vachement plus long maintenant, dernier regard à l’Eperon, à la face nord du Vignemale, le soleil tombe, on avance à bon rythme mais la nuit arrive vite, frontales sorties à la cabane du Pinet, retour à la voiture sans jamais avoir vu la lumière percer dans la forêt. Finally, you see things as they really are, which is the most horrible thing in the world."
En équilibre sur la rimaye, nous débutons dans le filon d’ophite, finalement situé comme marqué sur le topo, à une dizaine de mètres du point le plus bas de l’Eperon.Coutumiers des arêtes, c’est notre première face dans ce niveau (D-) et notre première aussi avec autant de corde, il y a du tirage et ça s’emmêle ! Un conseil pour l'approche, prenez vos crampons!
Quel plaisir de pouvoir marcher dès le vendredi soir accompagné d’un clair de lune tellement lumineux qu’il rend la frontale obsolète.
Le lac…
Après une bonne bière qui fera office de somnifère, nous partons au lit pour une nuit où il faudra vite récupérer de la semaine passée.Le lendemain à 5h30, nous prenons le petit déjeuner dans l’obscurité de la salle à manger déserte. Fausse alerte donc, qu’elle idée d’avoir un nom de famille qui sert de prénom aussi !Demain, nous avions prévu comme objectif la Face Nord Classique de la Pique Longue. L’escalade de l’Aiguille est une formalité, pas la remontée jusqu’au Clos de la Hount…14h, manger un bout puis se rendre à l’Aiguille de Cerbillona, évidente dans sa localisation mais pas à coté ! Idem à la seconde corde fixe, on tire un autre rappel.