du taylorisme ? Il permet également un contrôle renforcé des tâches par l’utilisation de mesures statistiques. Les ouvriers y conservent une responsabilité dans la production en organisant et en contrôlant leur travail.

Par ailleurs, Ce faisant, il Il reflète également un problème de régulation : lorsque l’entreprise souhaitait parvenir à une croissance de la production, elle promettait des augmentations aux ouvriers. Taylor ne recherchait pas une méthode de rationaliser le travail, mais un moyen de contrôle vis-à-vis des ouvriers, et s'il a trouvé en même temps le moyen de simplifier le travail, ce sont deux choses tout à fait différentes. Le freinage provient, selon Taylor, d’une mauvaise tradition de métier et d’une action strictement empirique de l’ouvrier. Taylor fut à l’origine de la rationalisation du travail. Tout d’abord, le modèle taylorien représente un cadre de travail et d’organisation clair et précis, qui conduit effectivement à une augmentation sensible de la production. Les exigences de variabilité et de flexibilité qui paraissent s'imposer. La chaîne, originellement, c'est simplement un procédé de manutention mécanique. Pratiquement, c'est devenu une méthode perfectionnée pour extraire des travailleurs le maximum de travail dans un temps déterminé.Le système des montages à la chaîne a permis de remplacer des ouvriers qualifiés par des manœuvres spécialisés dans les travaux en série, où, au lieu d'accomplir un travail qualifié, il n'y a plus qu’à exécuter un certain nombre de gestes mécaniques qui se répètent constamment. L’époque de Taylor fut traversée par la première phase d’industrialisation et de très fortes évolutions du travail dans les entreprises. Taylor expliquait une faible productivité par la flânerie systématique des ouvriers, caractérisée par le freinage, tendance majeure des salariés à travailler le moins possible et à réduire volontairement la production.

… Taylor vécut de 1856 à 1917. L’organisation du travail serait très largement laissée aux ouvriers, qui perdraient ainsi du temps à s’auto-organiser. Ce système des montages fait aussi disparaître l'habileté manuelle nécessaire à l'ouvrier qualifié.L'esprit d'un tel système apparaît suffisamment par la manière dont il a été élaboré, et on peut voir tout de suite que le mot de rationalisation lui a été appliqué à tort.Taylor ne recherchait pas une méthode de rationaliser le travail, mais un moyen de contrôle vis-à-vis des ouvriers, et s'il a trouvé en même temps le moyen de simplifier le travail, ce sont deux choses tout à fait différentes.

On distingue trois phases majeures dans les tentatives d’automatisation La sociologie du travail débuta avec Taylor et l’organisation sociale du travail (OST), celle-ci en représente le degré zéro puisque cette théorie est très étroite et ne reprend pas les termes prévalents de la discipline. On peut observer deux aspects dans ce poème, En effet l'auteur se propose non seulement de peindre un tableau des champs, mais aussi d'écrire un véritable hymne au travail qui est l’aspect symbolique de l’œuvre. "Dès son origine, la rationalisation [du travail] a été essentiellement une méthode pour faire travailler plus, plutôt qu'une méthode pour travailler mieux.Après Taylor, il n'y a pas eu beaucoup d'innovations sensationnelles dans le sens de la rationalisation.Il y a eu d'abord le travail à la chaîne, inventé par Ford, qui a supprimé dans une certaine mesure le travail aux pièces et à la prime, même dans ses usines. Il tient à une ferme efficacité de l’action, laquelle se mesure par la productivité et le rendement.

l'organisation scientifique du travail de Taylor. LA RATIONALISATION DU TRAVAIL DANS LE BTP : UN EXEMPLE DES LIMITES DU TAYLORISME ORTHODOXE. Observant que les ouvriers basaient leur souhait d’augmentation sur la valeur de la production et non sur la valeur de la pièce, Taylor proposa, pour un ouvrier gagnant 2.5$ pour 10 pièces, une rémunération de 5$ pour 20 pièces. Il fut contraint d’y renoncer après des problèmes de santé et entra alors dans une usine comme apprenti et y évolua jusqu’au poste d’ingénieur atteint à l’âge de 28 ans. Certaines idées développées par Taylor se rapproche en effet d’une idéologie scientiste : il opposa des lois générales et des formules irréfutables aux méthodes empiriques. Taylor y voyait donc une supériorité des ouvriers sur la direction aboutissant à un chantage à la production. L’organisation sociale du travail vise à transformer une situation initiale jugée peu satisfaisante, en adoptant systématiquement une démarche de remédiation. Le modèle taylorien est également méritocratique, dans la mesure où il implique une préparation et une programmation minutieuse du fonctionnement de l’entreprise, un développement des formations ainsi que des pratiques d’embauche et de promotions internes. Taylor parlait par exemple de ‘fatigue du travail’ à appréhender selon la productivité et non selon la fatigue morale due à la tâche effectuée.

Son objectif était d’ordre pratique et non d’ordre théorique, ce qui explique en partie les critiques qui lui furent adressées par la suite. En somme, le patronat a fait cette découverte qu'il y a une meilleure manière d'exploiter la force ouvrière que d'allonger la journée de travail.En effet, il y a une limite à la journée de travail, non seulement parce que la journée proprement dite n'est que de vingt-quatre heures, sur lesquelles il faut prendre aussi le temps de manger et de dormir, mais aussi parce que, au bout d'un certain nombre d'heures de travail, la production ne progresse plus.