La musique est partie intégrante de l’essence de la vie ou, si, comme Nietzsche, on se méfie de ce mot emprisonnant, de sa « perfection ».
Sans musique, la vie serait une erreur, une fatigue, un exil. Chaque souvenir, ou presque, est accompagné d’un rythme ou d’une mélodie, ceux qui étaient effectivement joués lors de l’événement dont j’ai conservé la trace mentale, ou ceux qui « colorent », habillent d’une texture sonore, l’époque de ma vie dont l’événement mémorisé fait partie. La vie sans musique est une erreur. Comme moi, mes enfants ont grandi dans un environnement imprégné de musique. Pour moi, rien n’est plus à même d’exprimer la force de la vie que l’opéra et c’est pour cette raison que j’ai fait mien cet aphorisme de Nietzsche, «J’ai certes un peu pratiqué le chant, le haut-bois, le piano mais je ne suis pas devenue une grande musicienne. Revue de philosophie et sciences humaines à vocation pluridisciplinaire ouverte à la diversité des objets de la réflexion contemporaineTraduire Heidegger – Lacan / Refonder l’esthétique – Pierre KaufmannAndré-Georges Haudricourt (1911-1996) : la matière du mondeGilles Deleuze et Félix Guattari : Territoires et devenirsHeidegger.
Partager Facebook Twitter Mail. Celle-ci est très présente dans notre quotidien, soit que nous l’écoutions, soit que nous la pratiquions (à un niveau modeste mais dans le bonheur du partage), soit que nous en parlions. La musique est un fait social universel. On tente ici une interprétation de cette fidélité et de cet attachement. Si l’on pouvait comprendre que la musique est une force vive qui exprime l’humanité de mille manières, on pourrait l’aborder d’une manière plus libre et l’on cesserait de penser qu’il y a une « bonne » musique réservée à une élite. Tout cela est de la musique. La musique, c’est la vie, impossible d’y échapper ; à la télé, dans la publicité ou dans les films, dans la rue, les couloirs du métro, sous la douche ou en endormant son enfant. Depuis, la musique est devenue un des grands amours de ma vie. Elle n’était pas un simple ornement de mon existence ; elle en exprimait l’essence. Où que nous allions sur la planète, la musique est toujours présente. C’est ce que semblent penser ceux qui dénoncent l’éducation bienveillante comme une forme d’excès ou de zèle éducatif, nocif notamment pour le parentCliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Google+(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Et chacun transmet forcément une certaine culture musicale, que ce soient des oeuvres de musique dite savante ou des chansons populaires ou encore des berceuses. Pourquoi est-ce si difficile ? Il ne s’en est pas tenu là.
La vie sans musique, ça existe, ce n’est ni mieux, ni moins bien. Je me contente d’être ce que je suis, et en étant ce que je suis, Au détour d’une discussion sur la musique, j’ai découvert le point de vue suivant : si les parents donnent une culture musicale à leurs enfants, c’est bien ; s’ils n’en donnent pas, c’est tout aussi bien.
L’éveil musical n’est pas forcément un temps à part, dans un lieu à part, avec un « expert » qui transmet des contenus à part de l’environnement naturel des enfants. Sans musique, a dit Nietzsche, la vie serait une erreur. Il est triste que des gens puissent penser que, lorsqu’ils écoutent leurs disques ou leur station de radio préférés, ils ne transmettent rien à leurs enfants, ils ne les éveillent pas musicalement. Pourquoi, partout où il y a de la musique, il y a de l’humanité.
Une culture peut passer par la musique ou pas. La pensée à l'heure de la mondialisationPublished in