Des parlementaires hongkongais pro-démocratie réagissent à l'introduction d'un projet de loi sur la "sécurité nationale" destinée à Hong Kong. La crise de Hong-Kong, symbole de la fin de la mondialisation. Contact Le Téléphone sonne

La Chine a adopté mardi 30 juin une loi controversée sur la « sécurité nationale » à Hong Kong, étendant ses pouvoirs judiciaires dans l’ex-colonie britannique. »— Jeff Wasserstrom, spécialiste de la Chine rattaché à l’Université de Californie à IrvineAmnistie internationale a relevé mardi dans la même veine que les termes compris dans la loi sur la sécurité nationale sont « vagues », laissant aux autorités une grande latitude interprétative pour punir d’éventuels contestataires. (Ré)écouter Le Téléphone sonne L’article 23 de la Basic Law - qui sert de mini-constitution à Hong Kong- dispose en effet que le pouvoir central ne peut intervenir sur la législation de la province en matière de sécurité.

Hong Kong détient depuis sa restitution à la Chine par le Royaume-Uni en 1997 un statut spécial de province autonome.La déclaration sino-britannique signée en 1984 par Margaret Thatcher et Zhao Ziyang prévoit en effet la rétrocession du territoire, mais selon le principe “un pays, deux systèmes”.

«Hong Kong sera traité comme la Chine: pas de privilège spécial, pas de traitement économique spécial et pas d’exportations de technologies sensibles», a-t-il dit. Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter.

Le quotidien a prévenu en éditorial que l’administration du président Donald Trump est « menottée par la COVID-19 » et les manifestations antiracistes et « n’a pas la capacité de soutenir une attaque soutenue à long terme contre les intérêts de la Chine ». Pékin, dit-il, a « tendu un piège » à ses détracteurs en procédant « morceau par morceau » pour éroder l’autonomie de Hong Kong alors que nombre d’observateurs spéculaient, depuis un an, sur le risque d’un coup de force comme celui survenu sur la place Tiananmen en 1989. Au conseil des droits de l’homme de l’ONU, vingt-sept pays ont réclamé un nouvel examen de cette loi.

Washington, en conflit avec Pékin sur plusieurs dossiers, a déjà signifié son intention de revoir le statut économique privilégié accordé à Hong Kong en réaction à l’annonce de la loi sur la sécurité nationale. Spéciale Nuit des étoiles Connectez-vous pour retrouver vos favoris sur tous vos écrans et profiter d'une expérience personnalisée Plusieurs pays occidentaux, dont le Canada, ont exprimé leur préoccupation mardi relativement à l’initiative législative de Pékin, sans annoncer pour autant de mesures de représailles. Est-ce la fin de Hong Kong ? Le musellement de toute tentative de protestation achève de renforcer la position du gouvernement chinois.Face à cette menace, la communauté internationale tente de faire pression sur le président Xi Jinping.

Officiellement, cette loi entend réprimer les crimes de “Dans les faits, le simple fait de manifester ou de se montrer favorable à l’indépendance de Hong Kong peut entraîner une peine de prison, souvent à vie. Avec l’adoption d’une nouvelle loi de sécurité nationale particulièrement liberticide envers Hong Kong le 30 juin dernier, le régime de Pékin vient ébranler l’autonomie de cette ancienne colonie britannique. Elle a indiqué que le gouvernement central devait agir pour rétablir le calme dans l’ex-colonie, qui a été « traumatisée par une violence croissante alimentée par des forces externes ». « La résistance va continuer, la question est de savoir quelle forme elle va prendre.

Le militant bien connu a annoncé qu’il se retirait de l’organisation prodémocratie Demosito, qui a annoncé dans la foulée l’interruption de ses activités. Les manœuvres du régime communiste, souligne le spécialiste, surviennent dans une période singulière de l’histoire où l’attention mondiale est accaparée par la pandémie et nombre de pays, États-Unis en tête, « ont le regard tourné vers l’intérieur ».En téléchargeant l'application La Presse+ pour Android vous acceptez les termes et conditions du Contrat de Licence de l'Utilisateur Final de l'Application « La Presse+ » pour Android et de la Politique de vie privée de La PresseiPad est une marque de commerce d'Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d'autres pays.

« C’est la fin de Hong Kong telle que le monde l’a connue », a réagi sur Twitter l’un des ténors du mouvement de contestation, Joshua Wong. Déjà au bord de la rupture, le Liban doit faire face à... Le président chinois Xi Jinping a promulgué mardi une nouvelle loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong qui risque de donner un sérieux coup de frein au mouvement de contestation secouant l’ex-colonie britannique depuis un an.La loi en question, qui vise à empêcher toute forme de sécession, de sédition, de terrorisme ou de collusion avec des forces étrangères, prévoit de lourdes peines pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à vie dans les cas jugés les plus graves.Le régime communiste a prévenu qu’elle représentait un « glaive au-dessus de la tête » de ses opposants, qui y voient une attaque sans précédent contre l’autonomie de l’ex-colonie.« C’est la fin de Hong Kong telle que le monde l’a connue », a réagi sur Twitter l’un des ténors du mouvement de contestation, Joshua Wong.Le militant bien connu a annoncé qu’il se retirait de l’organisation prodémocratie Demosito, qui a annoncé dans la foulée l’interruption de ses activités.« C’est une façon pour Joshua Wong de se distancier des gens de son entourage afin de les protéger », relève Jeff Wasserstrom, spécialiste de la Chine rattaché à l’Université de Californie à Irvine, qui a récemment publié un livre sur l’évolution du mouvement de contestation à Hong Kong.La nouvelle loi sur la sécurité nationale marque clairement, selon lui, « la fin » du principe « un pays, deux systèmes » qui garantissait aux résidants de l’ex-colonie des libertés inexistantes en Chine continentale.

Hong Kong peut ainsi conserver son système capitaliste et procéder à des échanges indépendant du gouvernement. L'équipe

Condamnée par l’Union européenne et les États-Unis, la loi est perçue par ses détracteurs comme une atteinte aux libertés et … Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web.