Citations de Jean-Jacques Rousseau. Certes Rousseau est prudent. Avant d’être une discipline d’étude, il s’agit avant tout d’une certaine manière de voir le monde, de le questionner. Par cette analyse, Rousseau énonce une idée force du siècle des Lumières. Pour Hobbes, il semble que l’état de nature possède, dans une certaine mesure, une réalité historiqueSe basant sur une vision différente de la nature de l’homme, Rousseau va récuser radicalement « De surcroît, dans l’œuvre de Rousseau, à l’amour de soi-même vient s’ajouter une deuxième passion naturelle fondamentale : la pitié, entendue dans le sens d’une aversion à voir souffrir son semblableUne autre différence marquée intervient au niveau de l’usage de la raison.

- Une citation de Jean-Jacques Rousseau. Bref, il n'y a d'innocence qu'à l'état sauvage. Le dictionnaire des citations de L'Internaute vous propose de nombreuses citations, des plus célèbres aux plus insolites.
La méthode rousseauiste est d'une grande rigueur. -   La perfectibilité constitue ainsi l'homme comme l'être dont la nature est de transformer la nature en lui (éducation) et hors de lui (travail). L'animal n'a pas besoin d'inventer et d'apprendre les opérations propres à assurer sa conservation, il ne fixe pas les règles de sa conduite. « Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied du même arbre qui lui a fourni son repas ; et voilà ses besoins satisfaits...Ses désirs ne passent pas ses besoins physiques ; les seuls biens qu'il connaisse dans l'univers sont la nourriture, une femelle et le repos ; les seuls maux qu'il craigne sont la douleur et la faim...Je voudrais bien qu'on m'expliquât quel peut être le genre de misère d'un être libre dont le cœur est en paix et le corps en santé ». Les colonnes du site sont ouvertes aux contributions externes. Telle est la question que Rousseau affronte dans ce texte.

Si l'on veut penser    Si nous comparons ce tableau avec celui de l'homme civil est-il si sûr que nous ayons gagné au change ? La perfectibilité, apprend-on, est ambiguë : «  elle fait éclore nos vices et nos vertus, nos lumières et nos erreurs », elle est même franchement mauvaise puisque : « Elle est la source de tous les malheurs de l'homme ». Chez ce dernier, la condition naturelle de l’homme est des plus misérables, caractérisée par une insécurité et une crainte permanentesDe ces deux conceptions radicalement différentes de l’état de nature vont découler deux appréciations non moins différentes de la sortie de cet état.

Rousseau identifie un premier obstacle : le nombre des accidents présent en l’homme actuel masque son essence. Car il est impossible de trouver dans le réel matière à observer    L'élucidation de cette question requiert de se faire une idée de la condition humaine avant toutes les transformations rendues possibles par la perfectibilité et les circonstances occasionnelles sans lesquelles elle n'aurait pas pu s'exercer. C’est ce que vous dites au 4ème paragraphe.L’homme de la nature, celui qui est non relié a toute sorte de socialisation humaine, est celui qui puisse atteindre le bonheur maximum pour un être humain. Ce fait ne peut être récusé et il faut déployer les significations qui l'éclairent : -   Il signifie d'abord que l'animal naît programmé par un code naturel c'est-à-dire par un instinct. Surtout si il se met a faire le mal.On ne peut pas tuer le démon, on ne peut qu’éviter ses coups.
#2 Or c'est ce que Rousseau a bien vu, c'est pourquoi il n'a pas fait de la sociabilité une tendance naturelle. Propulsé par WordPress - La-Philosophie.com - 2008-2020 Rousseau et la bonté de l’homme : Une philosophie de la Nature

N'est-ce point qu'il retourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la bête, qui n'a rien acquis n'a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct, l'homme, reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? Il se demande si le développement de nos aptitudes dont la faculté de changer est le ressort et l'histoire l'effet est nécessairement un bien. Il est d'emblée tout ce qu'il peut être. L'élaboration théorique de cette idée permet de dire que tel qu'« il a dû sortir des mains de la nature », l'homme est heureux, innocent et libre. « Mais quand les difficultés qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence de l'homme et de l'animal, il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c'est la faculté de se perfectionner ; faculté qui à l'aide des circonstances développe toutes les autres et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu, au lieu qu'un animal est au bout de quelques mois, ce qu'il sera toute sa vie et son espèce au bout de mille ans, ce qu'elle était la première année de ces mille ans. Rousseau contredira Hobbes sur ce point en utilisant le mythe du bon sauvage.Chez Hobbes, l’état de nature doit être dépassé : Un – Les causes de discordes étant multiples, il s’agit de les dépasser et d’établir la paix : le Contrat désigne la convention par laquelle les hommes se dessaisissent de leur droit sur toutes choses et confèrent leur pouvoir à un monarque ou à une assemblée accomplissant le bien général.– Alors s’effectue le passage de l’état de nature à l’ordre politique et l’homme crée ainsi l’– Il faut voir dans cette création un produit de l’art humain.bonjour! Avec la notion de « dispute » Rousseau suggère que la question peut s'élucider de plusieurs manières sans qu'aucune ne soit satisfaisante. Comment être aveugle à la distance séparant le savant et le technicien modernes de leurs homologues ancestraux, le membre de la société agraire et esclavagiste de celui de la société industrielle et démocratique ?