Quand je pense à mon enfance, je vois des lumières et j’entends les rires de mes parents et de leurs amis… et l’accordéon.
Combien peu de chose il faut pour le bonheur ! » (L'enthousiasme presque naïf avec lequel Nietzsche a pris fait et cause pour Wagner, croyant reconnaître la figure dont sa philosophie avait besoin, ne cesse d'être mis à mal par la réalité et l'évolution du compositeur. Je me contente d’être ce que je suis, et en étant ce que je suis, Au détour d’une discussion sur la musique, j’ai découvert le point de vue suivant : si les parents donnent une culture musicale à leurs enfants, c’est bien ; s’ils n’en donnent pas, c’est tout aussi bien. Je n’ai pas de projet eu égard à la musique pour mes enfants. Friedrich Nietzsche - Sans la musique, la vie serait une erreur. La musique a bien quelque chose d’essentiel qui définit notre humanité, qui exprime nos forces vives, notre corps, nos émotions, notre amour de la vie, la vie tout simplement.Quand je pense à mon enfance, j’entends de la musique. le son d'une cornemuse.… Combien peu de choses il faut pour son bonheur ! Combien peu de choses il faut pour son bonheur ! Art, vie, vérité « La vie sans musique est tout simplement une erreur, un calvaire, un exil.
Fabrice : Depuis que ma mère m’a donné des oreilles. En revanche, « la vie sans musique », je n’y crois pas un seul instant. En anglais : "Life without music is nothing but an error, exhausting toil, exile" Currently 5.00/5 Formé à la philologie classique où il entamera une brillante carrière, Dès 1864, le jeune Nietzsche se jette « à corps perdu » dans la lecture du Etrangement, la musique n'apparaît pas dans cet ordre des arts ; car elle ne « La musique, qui va au-delà des idées, est complètement indépendante du monde phénoménal ; Cette promotion inouïe de la musique en métaphysique ne va pas sans paradoxe : car pour se déployer, l'acte musical nécessite l'espace et le temps, qui sont pour Kant (dont Schopenhauer est l'héritier) les conditions En 1872, Nietzsche est professeur de philologie à l'université de Bâle, et publie un premier ouvrage, qui ne manquera pas de susciter de vives polémiques dans les milieux universitaires : Ce faisant, Nietzsche reprend à son compte les deux manières qu'avait Schopenhauer de concevoir le monde : l'apollinien est du côté du Monde comme représentation, le dionysiaque du côté du Monde comme volonté, et les deux philosophes ont en commun une vision tragique de l'existence. Un entretien enregistré en 2015.
Mais déjà le soupçon d'une mauvaise réception, et surtout l'apparition d'une critique psychologique de l'artiste, trahissent le malaise de Nietzsche.« Tout à coup, il [Wagner] il comprit qu'il y avait davantage à faire pour la plus grande gloire de la musique [...], grâce à la théorie et à l'innovation de Schopenhauer, c'est-à-dire grâce à la souveraineté de la musique, telle que Schopenhauer l'avait comprise : la musique placée à part, en face de tous les arts, art indépendant par excellence, qui ne se borne pas, comme les autres, à présenter des reflets des phénomènes, mais plutôt qui parle le langage de la volonté même, jaillissant directement du fond de l' "abîme", comme sa révélation la plus personnelle, la plus originelle et la plus spontanée. Friedrich Nietzsche - La vie sans musique est tout simplement une… La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. Mais en premier lieu, c'est le développement lui-même de la pensée de Nietzsche qui nécessite une prise de distance de plus en plus grande. En anglais : "Life without music is nothing but an error, exhausting toil, exile" Ma seconde émotion esthétique a été Maria Callas, à l’âge de 15 ans. Comme moi, mes enfants ont grandi dans un environnement imprégné de musique.
Par un coup de bistouri résolu dans cette inconciliable opposition des instincts, par une mise à nu de leurs valeurs en conflit, par une vivisection entreprise sur le cas clinique le plus On le voit, si Nietzsche a profondément souffert de la rupture avec son ami Wagner, son analyse critique n'a en réalité rien de personnel, et de même que le nom de Wagner avait valu dans sa jeunesse pour une promesse d'avenir à l'échelle de la civilisation européenne, une inversion salutaire des valeurs, et même comme une métaphore de la réconciliation des deux principes existentiels fondamentaux, l'apollinien et le dionysiaque, « Cette œuvre aussi délivre ; il n'y a pas que Wagner qui soit un "libérateur".
Une culture peut passer par la musique ou pas. - Nietzsche - Citation - Buboquote.com - Source: Crépuscule des idoles
Cependant, il n’est pas nécessaire d’être musicien aguerri pour être mélomane. sans la musique, la vie serait une erreur. Nietzsche a écrit que sans musique, la vie serait une erreur, mon père dit que même avec la musique, la vie est une erreur, et bourrée de fausses notes en plus. Nietzsche toutefois conserve de Schopenhauer une idée essentielle : « Peut-être les Allemands seront-ils surtout scandalisés de voir un problème esthétique pris avec tant de sérieux, s'il s'avère qu'ils ne sont plus en état de reconnaître dans l'art autre chose qu'un à-côté divertissant, ou qu'un tintement de grelots dont pourrait bien se passer, après tout, le "sérieux de l'existence".
Chaque souvenir, ou presque, est accompagné d’un rythme ou d’une mélodie, ceux qui étaient effectivement joués lors de l’événement dont j’ai conservé la trace mentale, ou ceux qui « colorent », habillent d’une texture sonore, l’époque de ma vie dont l’événement mémorisé fait partie.
Je ne leur impose pas une « éducation » ou une pratique musicales. Un peu comme si mes souvenirs étaient eux-mêmes traduits en musique. Mais la transmission de mon amour pour la musique ne se fait pas de manière intentionnelle et dirigée,consciente et volontaire. Je n’ai guère changé d’opinion : la musique est bien l’art des sons.
» ("Das Leben ohne Musik ist einfach ein Irrtum, eine Strapaze, ein Exil.").