Mon mouvement n’est pas une décision d’esprit, un faire absolu, qui décréterait, du fond de la retraite subjective, quelque changement de lieu miraculeusement exécuté dans l’étendue. Ces renversements, ces antinomies sont diverses manières de dire que la vision est prise ou se fait du milieu des choses, là où un visible se met à voir, devient visible pour soi et par la vision de toutes choses, là où persiste, comme l’eau mère dans le cristal, l’indivision du sentant et du senti. Explication de texte : extrait de l’œil et l’esprit de Maurice Merleau-Ponty (chapitre II) Merleau-Ponty considère ce qui dans la peinture peut amener à réviser la conception philosophique de la perception. Dernier écrit de son vivant (1960), écrit à Aix au Tholonet, face au paysage de Cézanne, dans la maison La Bertrane. <>/ExtGState<>/ProcSet[/PDF/Text/ImageB/ImageC/ImageI] >>/MediaBox[ 0 0 595.32 841.92] /Contents 4 0 R/Group<>/Tabs/S>>
Fiche technique. Découvrez la Lettre de France Culture Cette vision ne consiste pas à s’opposer des choses constituées en tableau comme dans toutes les métaphores qui … Le monde visible et celui de mes projets moteurs sont des parties totales du même Être.Cet extraordinaire empiétement, auquel on ne songe pas assez, interdit de concevoir la vision comme une opération de pensée qui dresserait devant l’esprit un tableau ou une représentation du monde, un monde de l’immanence et de l’idéalité. On ne voit que ce qu’on regarde. 1 0 obj
Agrégé de philosophie en 1930, la vie de cet héritier de Husserl est marqué par plusieurs publications majeurs : phénoménologie de la perception (1945), Les aventures de la perception (1945) et sens et non sens (1948). Ce « je peux » pourrait donner lieu dans deux ordres de phénomènes qui se répondent, tout aussi bien à une série de profils qui s’annoncent les uns les autres, chacun ayant le style qui donne la certitude d’une continuation cohérente en d’autres à venir, qu’à une suite de tentatives exploratoires au bout desquelles deviennent imminentes les possibilités qui les continuent, « à portée ». Code embed copié dans le presse-papier Suivons-le dans cette profonde réflexion sur la peinture et la vision. L'œil et l'Esprit est le dernier écrit que Merleau-Ponty put achever de son vivant. Chacune des deux cartes est complète. Visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde et sa cohésion est celle d’une chose. par Technique, attention, entropie : 3 concepts chers à Bernard Stiegler, mort ce jeudiRéécouter Macron au Liban : assistance ou ingérence ?Réécouter "D'où venons-nous ? Maurice Merleau-Ponty, L'Oeil et l'Esprit, préface de Claude Lefort, Editions Gallimard, 1964[/b] En janvier 1961, dans le n° 1 d’Art de France, paraît un article daté de juillet-août 1960, et publié aux éditions Gallimard, en 1964, LOeil et l’Esprit. Une fiction scientifique sur l'astronomieRéécouter Le génie des bébés (3/4) : Savant sans le savoirRéchauffement climatique : comme prévu il y a trente ans, la machine s'emballe dans le cercle arctiqueRéécouter La mémoire peut-elle réconcilier les peuples ? Il est la suite naturelle et la maturation d’une vision. Comment penser comme on respire, au lieu de respirer comme on pense ?L’oeil et l’esprit, ce testament qui s’ignore, lentement rédigé en quelques semaines par un homme qui mourrait quelques mois plus tard, est la plus belle, sinon l’une des seules, tentative de penser en peinture, de toucher du doigt la profondeur, la couleur, l’empiètement, la naissance continuée, la courbure des pommes et l’odeur des cyprès. Mon corps mobile compte au monde visible, en fait partie, et c’est pourquoi je peux le diriger dans le visible.