Une philosophie d'intention révolutionnaire, le kantisme par exemple, même si par la profondeur de ses intuitions elle rejoint le platonisme sur des points fondamentaux et peut en inspirer une interprétation pénétrante, TÎsque cependant d'en fausser la perspective d'ensemble ; une pensée, au contraire, qui aurait recueilli l'écho du platonisme à travers l'aristotélisme, le néoplatonisme, l'augustinisme, le thomisme même, retrouvé l'héritage

C'est le rush. D’ailleurs, l’idéalisme platonicien implique également un dualisme quelque peu manichéen entre l’âme et le corps. De même, dans l’individu le courage doit être au service de la raison pour dominer les plaisirs. Moreau Joseph. A cette époque que Jaspers appelait l’âge axial, appa- raissent en Occident des religions et visions du monde qui mettent en avant et même qui inaugurent l’idée de vérité. Cela tient sans doute, pour une part, à la variété même des moyens dont il use pour l'expression de sa pensée, qui vont du dialogue le plus vivant à l'exposé le plus scolaire, en passant par tous les modes de la poésie et de l'éloquence, et qui mêlent, dans chaque genre, la dialectique et le mythe, la précision technique et la suggestion symbolique ; mais cela tient surtout à la volonté délibérée de ne point prêter au psit- tacisme, de ne pas livrer dans une formule toute faite ce qui doit être conquis par la réflexion personnelle. Le désir de la beauté nous élève peu à peu vers les idées, car nous voyons que ce n’est pas le corps que nous désirons, mais sa beauté. Diotime : Voilà donc quelle est la droite voie qu’il faut suivre dans le domaine des choses de l’amour ou sur laquelle il faut se laisser conduire par un autre : c’est, en prenant son point de départ dans les beautés d’ici-bas pour aller vers cette beauté-là, de s’élever toujours, comme au moyen d’échelons, en passant d’un seul beau corps à deux, de deux beaux corps à tous les beaux corps, et des beaux corps aux belles occupations, et des occupations vers les belles connaissances qui sont certaines, puis des belles connaissances qui sont certaines vers cette connaissance qui constitue le terme, celle qui n’est autre que la science du beau lui-même, dans le but de connaître finalement la beauté en soi. Pour pousser les hommes à obéir il imagine un jugement dernier où les injustes seront punis.

En vérité, il ne s’agit pas de réprimer directement les désirs, mais plutôt de les convertir, de les utiliser pour s’élever vers les idéaux.

On observe la même différence entre le triangle tracé à la craie au tableau et l’idée de triangle. C’est-à-dire qu’il pense que les Idées sont « plus réelles » que la matière. Ce finalisme nous surprend, mais il est courant chez les Grecs. Platon a ainsi inventé l’enfer comme instrument politique. Jüa condition la plus sûre pour se garder de ce risque, sans s'interdira cependant de comprendre, paraît' être d'aborder l'étude des dialogues avec une mentalité philosophique héritée de la tradition platonicienne elle-même. qu'ils prétendent les avoir appris de moi-même ou d'autres, Mais les Idées, pour Platon, désignent aussi, et même surtout, les Idéaux : le Vrai, le Bien, le Beau. Platon est idéaliste. Ainsi Platon justifie le mensonge au service du Bien. C’est-à-dire qu’il pense que les Idées sont « plus réelles » que la matière.Par exemple, le chat que vous voyez assis sur le bord de la fenêtre, et qui se lèche les moustaches, va bientôt mourir. Après avoir achevé son séminaire, il fut ordonné diacre puis prêtre. Cela va très loin. En gros, notre âme vient du « Ciel des Idées », lieu intelligible où elle connaissait la vérité. Très souvent, Platon détermine ce qui doit être tenu pour « vrai » à partir de ce qui est « bon ». le Beau, le Bien).Aristote, qui fut l'élève de Platon (on voit bien qu'il est plus jeune ! Ainsi, Platon est le fondateur spirituel du christianisme, au même titre que Jésus. ), était au contraire empiriste : il considère Terminons par le texte le plus étonnant de Platon : sa septième lettre, rédigée à la fin de sa vie :Platon, à gauche, a le doigt pointé vers le ciel : signe de son idéalisme (théorie selon laquelle seules les Idées existent

Philosophie et christianisme sont nés dans le même creuset, et s’abreuvent à la même source : le logos comme recherche de la vérité.

Biographie. Si les analyses préparatoires sont toujours extrêmement minutieuses, les méthodes d'approche rigoureusement définies, la solution ultime, l'intuition finale n'est jamais révélée : Platon ne veut que des lecteurs philosophes, et qui collaborent avec lui.

Platon et l'idéalisme chrétien. Dans la République, dans l’allégorie de la caverne, Platon écrit même que l’idée de Bien est la cause de toutes choses, un peu comme le soleil qui permet à tous les êtres terrestres de vivre. Philosophie et christianisme.

Son existence est donc transitoire. SOCRATE : Maintenant, représente-toi de la façon que voici l’état de notre nature relativement à l’instruction et à l’ignorance. En effet, le temps passant et les Pères de l’Église étant de plus en plus influencés par le néoplatonisme, les trinitaires ont gagné du terrain. In: II n'est pas facile de bien entendre Platon. Platon est né à Belgrade, le 29 septembre 1874.Son père, Ilija Jovanović, et sa mère Jelka, née Sokolović, étaient originaires d'Herzégovine.Platon effectua ses études élémentaires à Vranje et à Niš puis il poursuivit sa formation au Séminaire de Belgrade, où il prononça ses vœux monastiques. « Tout coule », comme disait Héraclite. Le christianisme opère la synthèse des héritages juif et grec. Par exemple, selon lui il faut dire que l’homme juste est heureux, car cette idée est nécessaire pour pousser les hommes à être justes. II n'est pas facile de bien entendre Platon.

Avertissement : l'objectif de traiter des rapports entre philosophie et christianisme est ambitieux, ne serait-ce que parce que l'histoire de la philosophie est une discipline que nous ne maîtrisons pas. Aussi allons nous nous atteler à la tache en besogneux, risquant peut-être de mal comprendre tel philosophe, risquant le contresens. On peut dire que son ontologie (théorie de l’être, de ce qui est) découle de son éthique (conception de ce qui doit être, du Bien). En revanche, l’idée de chat, elle, est éternelle. Même s’il n’emploie pas le mot, Platon préconise donc la sublimation des désirs. Mais le corps dans lequel elle est incarnée l’induit en erreur (nos sens sont trompeurs) et l’écarte de la justice (le plaisir n’est pas le bien, il nous entraîne au contraire dans la démesure). Il semble que cette idée nous « élève ».